La « contemporanéité » dans les pratiques scéniques en danse et en musique : regards croisés entre l’Afrique et l’Asie du Sud

Colloque international.

Lieu: université de Nice Sophia-Antipolis – Campus Carlone
Dates:  vendredi 26 et samedi 27 septembre 2014

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Colloque international organisé par Antoine BOURGEAU (musicien, chargé de cours Université de Nice Sophia Antipolis), Federica FRATAGNOLI (MCF Université de Nice Sophia Antipolis), Mahalia LASSIBILLE (MCF Université Paris 8)

Avec le soutien de la ville de Nice, de l’UFR LASH (Université de Nice Sophia Antipolis), du laboratoire CTEL (Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la littérature et des Arts vivants - EA 6307) et du laboratoire d’Esthétique, musicologie, danse et création musicale de l’Université de Paris 8 (équipe « Analyse des pratiques et des discours en danse » - E.A. 1572)

Présentation du colloque

Dans divers champs artistiques, en particulier en danse et en musique, la référence à la « contemporanéité » est fréquemment utilisée et devient quasi-universelle. En même temps, elle fait l’objet de différentes interprétations selon les espaces géographiques, leur histoire, le contexte social, économique, politique, mais aussi selon les chorégraphes, danseurs, compositeurs et musiciens. De plus, une pluralité de termes et de notions entre en jeu pour nommer et définir ce phénomène qui n’a pour l’instant pas trouvé de consensus : fusion, hybridation, métissage, modernité, mixage... Ce colloque se propose de traiter de la notion de « contemporanéité » en mettant en regard deux axes :

- la danse et la musique : Les références sont-elles identiques ? Y a-t-il des spécificités liées aux pratiques musicales et chorégraphiques malgré le point commun de la scène?

- l’Afrique et l’Asie du Sud (sous-continent indien) : De par l’association systématique à des pratiques musicales et chorégraphiques dites « traditionnelles », l’introduction de la notion de « contemporanéité » entraîne une opposition, et tend à créer une dichotomie dont il est difficile de s’échapper. Comment les praticiens y répondent-ils ? Quelles transformations, quelles dynamiques, quels paradoxes entraînent, ou non, le passage à la « scène contemporaine » ?

Vendredi 26 septembre 2014

9h30 : Accueil des participants

10h00 : Présentation et introduction

10h30 : Atelier 1/ Traditionnel versus contemporain

Katia Légeret (PR, Université Paris 8 Saint-Denis)

« Les danses de l'Inde dites « traditionnelles » au festival international des musiques sacrées de Fès : une pratique transculturelle et interartistique de la scène contemporaine

Elina Djebbari (Postdoctoral Research Associate, King’s College London)

« Investir le “contemporain” : regard sur les troupes de ballet au Mali »

14h00 : Atelier 2/ Professionnalisation, métiers et statuts

Julien Jugand (CREM-LESC, CEIAS)

« Les professionnels de la musique hindoustanie : Réflexions sur l’évolution du statut de musicien dans la ville de Varanasi (Inde du Nord) »

Sarah Andrieu (MCF Université Nice Sophia Antipolis, CTEL)

« Se former au contemporain pour faire de la danse son métier. Le statut de « danseur professionnel » au Burkina Faso  »

Guillaume Poultorack (Réalisateur)

Autour du projet « Poulet mobylette »

18h00 – 20h30 : Atelier 3/ Musiques et danses en action

Maresa Moglia (Danseuse et chorégraphe)

Présentation chorégraphique

Sri Hanuman (Musicien de tradition hindoustanie/chant, harmonium, guitare, compositeur) accompagné par Antoine Bourgeau (tabla)

Présentation musicale

Samedi 27 septembre 2014

9h30 : Accueil des participants

10h00 : Atelier 4/ Pratiques contemporaines et paroles d’artistes

Brigitte Chataignier (Danseuse et chorégraphe)

« Stratigraphie d’une création,  De Gangâ à Bhopal Blue »

Sri Hanuman (musicien)

« La tradition du raga et son exposition contemporaine en Occident »

Sandra Chatterjee (Postdoctoral Research Assistant, University of Salzburg)

« Waves and Unfinished:  Contemporary Choreographies between European and Indian dance »

Conclusions