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Doctorante en études germaniques à l'université de Strasbourg sous la direction d'Emmanuel Béhague, je travaille sur la danseuse, actrice et cabarettiste berlinoise Valeska Gert, et son rapport à la mémoire, dans son œuvre dansée-parlée comme dans ses écrits, particulièrement après 1945 lorsque son inscription dans l'historiographie devient un enjeu crucial pour elle. Croisant les études de genre et la contextualisation historique, j'interroge enfin la survivance des traces créées par l'artiste dans des performances contemporaines pensées comme des hommages à Valeska Gert.
Danseuse et pédagogue pendant près de vingt ans, Lise Saladain est directrice déléguée de la Manufacture – CDCN Nouvelle-Aquitaine. Docteure en Sciences de l’Éducation et de la Formation à l’Université de Bordeaux - Laboratoire CeDS, elle observe, eu égard à son engagement pour les questions éducatives et pédagogiques en danse, de quelle manière les savoirs se fabriquent et se transmettent dans diverses situations structurant le champ de la danse. Sa thèse soutenue en 2017, porte sur une approche critique du « corps disponible » dans le champ chorégraphique : une contribution à l’étude des modes de structuration et recomposition du monde de la danse par l’entrée de la diffusion des savoirs.
Carolane Sanchez est maîtresse de conférences en Arts vivant au sein de l’Université Bourgogne Franche-Comté (depuis 2021). Sa thèse en recherche-création (soutenue en 2019), porte sur les enjeux de mémoire, identité, transmission qui corroborent la création flamenco contemporaine. Ses travaux de recherche post-doctoraux interrogent les épistémologies de la recherche-création (« Dialogues sur les enjeux de la recherche-création pour les sciences humaines ») et de l’ethnoscénologie (« Patrimoine vivant en ethnoscénologie »), afin d’explorer les savoirs et gestes pouvant émerger à l’interstice de ces perspectives scientifiques interdisciplinaires, pour appréhender de façon située et créative d’autres modes de regards critiques et sensibles sur le corps « spectaculaire ». Elle est également investie dans des projets de recherche Arts et Santé (« Ritualités créatives : la gestation en exploration »), et elle est secrétaire et membre active de l’association des chercheurs en danses (co-responsable du chantier « Les chercheurs, chercheuses en danse au travail »). Ses enseignements universitaires théorico-pratiques portent plus globalement sur l’histoire transculturelle de la danse et des arts vivants, ainsi que la préparation au training du performer (pratiques somatiques, anatomie expérimentale, flamenco, méthodes d’improvisation, etc.). Elle mène de façon entremêlée à sa recherche universitaire son activité d’artiste-chercheuse (https://www.carolane-sanchez.com/).
Guillaume Sintès est maître de conférences en danse à l’Université de Strasbourg. Ses travaux de recherche s’intéressent à l’archive, la mémoire et l’histoire en danse et, plus particulièrement, aux métiers de chorégraphe et de professeur de danse. Il est actuellement co-responsable scientifique du programme de recherche ANR « EnDansant. Pour une histoire des enseignant.es en danse » qui vise à l’élaboration d’une histoire règlementaire des enseignant·es et pédagogues en danse (France, du XVIIe siècle à nos jours).
Il a codirigé les ouvrages Danser en Mai 68. Premiers éléments (Université Paris 8, 2014) et Danser en 68. Perspectives internationales (Deuxième époque, 2018). Pour la revue Recherches en danse, il coordonne les numéros thématiques « Mémoires de l'œuvre » (2019) et « Enseigner la danse. Représentations et statuts du métier » (2024).
Artiste chorégraphique, chercheuse en danse, professeure en culture chorégraphique et en histoire de la danse dans les conservatoires de Paris, Boulogne, dans le cadre de la formation des professeur-e-s de danse et chargée de cours dans des départements Arts du spectacle de plusieurs universités, Claude Sorin conçoit des projets afin de sensibiliser les publics au travail de la danse et des danseurs depuis plus de vingt ans.
Elle collabore au sein de compagnies contemporaines par différentes approches : interprétation, composition, improvisation, chorégraphie, assistanat à la chorégraphie et à la mise en scène, pédagogie, conférences… Danseuse, elle s’investit au long cours dans les compagnies des chorégraphes Alain Populaire, Louis Ziegler, Dominique Boivin, Michèle Ettori, Nathalie Collantes… et co-chorégraphie des créations in situ dans des sites naturels et urbains pour des festivals. Elle enseigne et coordonne de nombreux projets pédagogiques, elle développe un travail de chorégraphie et d’assistanat à la mise en scène pour des évènements théâtraux, musicaux, chorégraphiques et numériques.
Ces expériences ont nourri ses réflexions théoriques sur le travail de la danse et des danseurs initiées lors de sa formation en culture chorégraphique auprès de Laurence Louppe et lors de son Master de recherche au Département danse de l’Université Paris 8. Depuis, elle conçoit des conférences dans les structures culturelles et développe une recherche sur les archives orales de la danse en concevant des montages d’archives sonores en partenariat avec l’Ina et avec le Centre National de la Danse « Les voix de la danse ». Ces voix plongent l’auditeur dans les paroles des danseurs qui non seulement, restituent des parcours individuels, mais donnent à entendre le travail des corps à l’œuvre. Montages diffusés lors de studios d’écoute collective dans des colloques, festivals de danse, de radio ou de cinéma qui ont donnés lieux à plusieurs publications d’articles sur le patrimoine sonore en danse.
Engagée pour le développement de la culture chorégraphique dans la formation des danseurs, elle participe à plusieurs chantiers de réflexion sur l’enseignement de la danse du ministère de la Culture en tant que personnalité qualifiée en histoire de la danse, elle est également membre active de l’aCD depuis sa création.
Historienne de la danse, Annie Suquet est l’auteur de deux tomes consacrés à l’histoire culturelle et transnationale de la danse moderne : L'Éveil des modernités : une histoire culturelle de la danse (1870-1945) (Éditions du CND, 2012) et Modernités mutantes : une histoire culturelle de la danse (1945-1980) (à paraître en 2024 aux Éditions du CND). Elle est aussi notamment l’auteur de : « Le corps dansant : un laboratoire de la perception » (in Histoire du corps, t. III, dir. Jean-Jacques Courtine, Alain Corbin et Georges Vigarello, éditions du Seuil, 2006) ; Chopinot (Cénomane, 2010) ; Merce Cunningham. Chorégraphier pour la caméra, conversations avec Annie Suquet et Jean Pomarès (L’Œil d’or, 2013) ; La danse contemporaine en Suisse. 1960-2010, les débuts d’une histoire (avec Anne Davier, éditions Zoé, 2016). Elle a également réalisé la traduction, préfacée et annotée, de Every Little Movement de Ted Shawn (Complexe/CND, 2006). De 1993 à 1996, elle a été chercheuse en résidence à la Merce Cunningham Dance Foundation à New York, tout en se formant à diverses méthodes somatiques (Alexander Technique, Body Mind Centering, Rolfing, ideokinesis, Topf Technique). Depuis 2001, elle est intervenue comme conférencière et enseignante pour diverses structures culturelles et pédagogiques, en France (Université Paris 8, École des beaux-arts de Rennes, festival de danse de Montpellier...) et en Suisse (HEAD, Université de Genève, ADC, Fondation Fluxum...). Elle a également été chargée de mission pour le Département de recherche et du développement de la culture chorégraphique du Centre national de la danse à Pantin (conception de colloques, formation des programmateurs à la culture chorégraphique, commissariat scientifique d'exposition). Elle a fait partie, pendant plusieurs années, de la commission d’attribution des bourses de recherche du CND. Toujours conduits dans une perspective d’histoire culturelle, ses travaux actuels s’attachent à élargir la vision portée sur et par l’histoire de la danse moderne, encore marquée par la centralité des récits euro-américains, pour prendre en compte les développements d’autres conceptions de la « danse moderne » : en Afrique (Sénégal, Guinée…), en Asie (Inde, Chine, Indonésie…), en Amérique du sud (Cuba notamment) …
Diplômé du master de Philosophie et d'Etudes sur le Genre de Paris 1, je prépare ma candidature pour une thèse sous la direction de Barbara Formis au département d'art de Paris 1. Je compte poursuivre et développer mon travail de mémoire "Faire corps : pour une phénoménologie critique de la danse en rave" encadré par Fréderic Monferrand.
Charitini Tsikoura est docteure en Études Théâtrales (Université Paris Nanterre), chercheuse et chorégraphe. Ses recherches portent sur les problématiques esthétiques et les enjeux conceptuels genrés, liés à la mise en scène et la réception des réécritures et adaptations des œuvres tragiques de l’Antiquité et des contes de fées. Elle est chargée de cours aux Universités Sorbonne-Nouvelle, Paris 8, Clermont-Auvergne, et Strasbourg et a collaboré avec l’Institut des Beaux-Arts de Sousse où elle a encadré des ateliers pratiques de danse-théâtre. Elle est membre du Centre International de Réflexion et de Recherche sur les Arts du Spectacle (CIRRAS) et trésorière adjointe de l’aCD.
Joëlle Vellet est chercheuse en danse, membre du Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (CTELA) de l’Université Côte d’Azur où elle a été jusqu’en 2020 maîtresse de conférences, au département des Arts. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), étude de la danse en fabrique à partir des situations de transmission, utilisant les outils de l’analyse de l’activité. Son activité de recherche est nourrie et imprégnée de son expérience artistique et pédagogique. Elle étudie les dynamiques de transmission et de circulation des savoirs dans l’activité fine des différents passeurs de la danse, en danse contemporaine et dans les danses traditionnelles françaises. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle s’intéresse au travail artistique, aux savoirs du métier de danseur, aux processus en jeu en amont de l’œuvre ou présents dans l’émergence du geste, révélant les enjeux de savoir, de pouvoir ou de formation des acteurs dans les processus de transmission. Elle a enseigné durant plusieurs années à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, membre du Laboratoire d’Anthropologie des Pratiques Corporelles et a cocréé et codirigé le master professionnel en anthropologie de la danse. Elle dirigeait le secteur danse du Service Université Culture des universités clermontoises. “Expert danse à l’école”, elle a aussi participé à la conception et à l’accompagnement des programmes des enseignements artistiques en Danse du lycée, continuant un engagement dans les actions ou formations de l’éducation artistique et culturelle. Elle fait partie du comité scientifique éditorial de Recherches en danse. Elle est membre co-fondatrice de l’association des Chercheurs en Danse, elle en assure actuellement la présidence.