Jour 1 Mercredi 27 mars 2019
14h30 : OCCUPER LA SCÈNE DÉCORS ET COSTUMES
Présidence Jean-Claude Yon
(Professeur à l’Université Saint-Quentin-en-Yvelines)
Emmanuelle Brugerolles (Conservateur Générale Beaux- Arts de Paris), Le théâtre chez Georges Focus : décors et mises en scène
Rudi Risatti (Conservateur au Theatermuseum de Vienne), L’espace magique. Solutions techniques et esthétiques de la scénographie du baroque à partir de feuilles du Musée du Théâtre à Vienne
Marc-Henri Jordan (Historien de l’art indépendant, doctorant Université de Lausanne), L’Académie royale de musique en quête de dessinateurs et de peintres : identifications de dessins de décorations et d’habits vers 1780
Catherine Join-Diéterle (Conservateur général, ancienne directrice du musée Galliera), Les décors de théâtre à l’époque romantique, une nouvelle approche de l’espace scénique
Marine Kisiel (Conservateur peinture au musée d’Orsay), « Un système unique de lignes » : le corps dans l’espace chez Edgar Degas
Mathias Auclair (Directeur du département de la Musique de la Bibliothèque Nationale de France, Paris), La scène comme tableau : naissance de la scénographie à l’Opéra de Paris (1914-1972)
Jour 2 Jeudi 28 mars 2019
14h30 : OCCUPER LA VILLE FÊTES ET APPARATS
Présidence Michel Delon
(Professeur à l’Université Paris-IV Sorbonne)
Franca Varallo (Professeur à l’université de Turin), Il Laberinto de groppi de Onorato Tiranti et les dessins pour les fêtes de Tommaso Borgonio
Jérôme de La Gorce (Directeur de recherche émérite au CNRS - Centre André Chastel), Les collections de dessins respectivement conservés à Paris et à Madrid pour illustrer les grandes fêtes du mariage de Madame avec l’infant d’Espagne (1739)
Maria Ida Biggi (Directrice du Centro Studi per la ricerca documentale sul Teatro europeo Fondazione Cini, Venise), Le feste sull'acqua. Apparati per Napoleone
Gaëlle Lafage (chercheur postdoctoral université Paris Sorbonne), Le dessin comme source d’étude des feux d’artifice
José de Los Llanos (Conservateur en chef, responsable du cabinet des Arts Graphiques Musée Carnavalet) et David Simonneau (Assistant de conservation au Cabinet des Arts graphiques Musée Carnavalet), Fêtes et spectacles dans les collections du musée Carnavalet-Histoire de Paris (XVIIe-XIXe siècle)
Fêtes et spectacles à Paris dans les collections du Musée Carnavalet - Histoire de Paris
En attendant sa réouverture fin 2019 - début 2020, le musée Carnavalet - Histoire de Paris est l’invité de la 28e édition du Salon du Dessin : il présente au Palais Brongniart une sélection de ses plus belles feuilles.
La collection de dessins du musée Carnavalet, riche de 25 000 œuvres, illustre l’histoire de Paris, tant dans son aspect topographique ou architectural, que dans tous ses aspects historiques, les grands événements autant que l’histoire quotidienne.
Le thème retenu, Fêtes et Spectacles à Paris, du XVIIe au XXe siècle, qui fait écho au thème traité dans les Rencontres internationales, permet d’entrevoir la très grande richesse de cette collection : on y retrouve bien sûr cérémonies royales, processions religieuses ou fêtes révolutionnaires, mais aussi parades de rues, spectacles de foires et autres festivités populaires, ainsi que des projets de salles de spectacles (théâtres ou cirques). les grands artistes côtoient les anonymes. Toutes les techniques graphiques (crayon noir et sanguine, encre, pastel, gouache, aquarelle...) et toutes les époques sont représentées.
Il est coutume de dire qu’à Paris, autrefois, tout était spectacle : les fêtes officielles comme les événements impromptus, tels les incendies, les exécutions capitales ou les émeutes. le panorama à tracer est donc large. Qu’y-a-t-il de commun entre les somptueux costumes des ballets de louis XIV, inventés par Henri Gissey, et les danses dénudées des étudiants de l’école des beaux-arts saisies à vif par Yves Brayer en 1927 ? Peut-on tracer un lien entre fêtes royales, fêtes révolutionnaires et républicaines ? Entre un récital intime saisi par Carmontelle et un homme-orchestre ambulant d’Opiz ?
La sélection proposée met l’accent sur la diversité, une des qualités fondatrices du musée carnavalet dont l’ambition est de conserver toutes les mémoires de Paris, grandes, petites, officielles et populaires, anciennes et contemporaines.