Colloque international

Dates: 22-24 mai 2014
Lieu: Espace Saint Charles, Université Paul Valéry, Montpellier
Deadline: 15 décembre 2013

Le regard micro-sociologique enrichit considérablement le champ scientifique en conférant complexité et nuance aux analyses par la remise en cause des catégories usuelles de nos sociétés. Généraliser en savoir global certains espaces dans lesquels se jouent des interactions complexes, n’épuise pas le réel, qui mérite de s'y pencher de près, par corps, pour identifier les liens sociaux mis en scène sous forme de rituel délimitant ce qui se passe à l'intérieur et ensuite à l'extérieur (Augé, 1992).
Des travaux de recherche impliquent le «corps du chercheur» (Wacquant, 2003; Andrieu, 2011) entendu comme filtre charnel, qui saisit et restitue «l'intimité culturelle» (Herzfeld, 2004). Sur de longues périodes, il apprend par corps la réalité du groupe approché en participant délibérément aux interactions. La relation ethnographique qui s'installe, relève d'une expérience sociale apprise par immersion. L'apprentissage comme technique de production ethnographique implique que le chercheur devient intime du phénomène étudié. Le chercheur «s'encastre» (Wacquant, 2004) ainsi dans les réseaux de rapport sociaux et symboliques.
En quête de terrains, le chercheur, teste, négocie, fait des choix stratégiques, improvise, explore par corps, «perturb » (Schwartz, 1990) les intéractions, motivé par la compréhension toujours plus fine d'une réalité sociale. Seulement, cette démarche qui consiste à s'intéresser aux manières de faire in situ, pose de l'entrée à la sortie du terrain, un ensemble de contraintes méthodologiques qui questionne les conditions du travail d'enquête.
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