ATELIER CAMPUS CONDORCET
Dates: de mars à juin 2014
Lieu : voir infra
Cet atelier de recherche théorique et appliquée, proposé par Christine Leroy, co-organisé par Christine Leroy et Ivan Magrin-Chagnolleau, questionne sous un angle phénoménologique et psychanalytique la notion d’addiction et de dépendance physique dans sa dimension performative. Si le mot en effet a pour vocation de créer ce dont il présente l’absence, c’est-à-dire de symboliser et à cet égard de faire du lien dans la séparation, dans quelle mesure la pratique artistique associée à l’écriture comble-t-elle les défaillances de lien et crée-t-elle du corps ?
Nous nous intéresserons à quelques formes d’expression artistique qui consistent à écrire avec le corps, par le corps et sur le corps : littérature, marquages corporels (tatouage), chorégraphie, théâtre. Cet atelier comprend trois séances théoriques sous forme de conférences avec débat, trois ateliers de pratique artistique, et une séance récapitulative sous forme de table ronde, suivie d’un buffet pour pouvoir échanger.Conférences
SAMEDI 15 MARS, 11H-12H30
Université Paris 7 – Bâtiment Les Grands Moulins – Bâtiment C – 6ème étage – Salle 681 C
5, rue Thomas Mann (Paris)
Métro Bibliothèque François Mitterand
Eric Bidaud, Psychanalyste et Enseignant-chercheur au sein de l’Unité Transversale de Recherche en Psychogénèse et Psychopathologie à Paris 13, présente ses travaux sur les marquages du corps que constituent tatouages et autres modes d’inscription à même la peau. Écrire sur le corps de manière addictive est-il une manière de créer du lien ?
JEUDI 27 MARS, 18H-19H30
INHA – Galerie Colbert – Salle Benjamin
Accès à la galerie Colbert : 6, rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
Métro Bourse ou Pyramides ou Palais Royal/Musée du Louvre
Bernard Andrieu, Philosophe et Épistémologue du corps, explicite le concept d’imsertion relativement à certaines pratiques artistiques addictives, où la virtualisation croissante des oeuvres s’accompagne d’une nouvelle physicalité de l’artiste pris dans l’entrelacs du réseau esthétique.
MARDI 08 AVRIL, 18H-19H30H
INHA – Galerie Colbert – Salle Benjamin
Accès à la galerie Colbert : 6, rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
Métro Bourse ou Pyramides ou Palais Royal/Musée du Louvre
L’intervenant questionnera le caractère symboligène de la séparation et son potentiel créateur/performatif.
ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE
SAMEDI 3, 10 ET 17 MAI, DE 17 À 19H
Micadanses (à confirmer)
Trois ateliers de recherche appliquée, le premier d’écriture de la séparation encadré par Karin Bernfeld, chercheur en littérature à l’Université Paris VII, le second de pratique chorégraphique autour de l’addiction encadré par Christine Leroy, chercheur en Phénoménologie Esthétique et en Danse à l’Université Sorbonne Paris I et le dernier de pratique théâtrale autour du corps prisonnier d’un lien encadré par Ivan Magrin-Chagnolleau, artiste chercheur au CNRS et directeur de l’équipe « Esthétique de la Performance et des Arts du Spectacle » à l’Université Sorbonne Paris I.
SÉANCE DE CLÔTURE
JEUDI 5 JUIN, 18H-19H30
INHA – Galerie Colbert – Salle Benjamin
Accès à la galerie Colbert : 6, rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
Métro Bourse ou Pyramides ou Palais Royal/Musée du Louvre
La réunion-bilan clôturera cette première année d’atelier par une table ronde suivie d’un buffet, et initiera une publication collective avec pour fil conducteur la problématique suivante : dans quelle mesure l’écriture sur, par et du corps pallie-t-elle le manque du corps ?